Résumé de l’éditeur
L’avis du libraire
À la mort de son père, Edmée, une jeune fille de 16 ans, quitte Bruxelles pour s’installer chez des cousins, au coeur de la Flandre. Le contraste est brutal entre les lumières de la grande ville et l’ambiance pesante de la campagne flamande, sillonnée de canaux et plongée dans une lumière blafarde.
Pour Edmée, le choc est d’autant plus rude que, le jour de son arrivée, c’est le père de sa nouvelle famille qui décède à son tour. Pour ne rien arranger, elle découvre que les finances familiales se révèlent moins florissantes qu’annoncé.
Désormais, elle va devoir apprendre à se faire une place parmi ses six cousins et cousines, aux tempéraments si différents. Entre attirance et répulsion, entre lourds secrets et jeux de séduction parfois ambigus, l’atmosphère se délite peu à peu, ouvrant la voie à un drame que rien ni personne ne pourra empêcher…
Dans un récit qu’il considérait comme son premier « roman libre », Georges Simenon explore les tréfonds de l’âme humaine et ses noirceurs. José-Louis Bocquet et Édith en livrent une adaptation qui met à nu l’humanité des personnages, et dans laquelle le graphisme rend presque palpables la pesanteur de leur quotidien et le poids accablant de leur destinée.
Très bonne adaptation du roman de Simenon, La maison du canal nous immerge dans l’univers rude et froid des campagnes belges. Fraîchement arrivée de la ville, la cousine Esmée observe et intrigue pour se fondre dans le décor. Mais derrière l’indifférence feinte des personnages, la jalousie, l’intérêt et la quête du frisson sont à l’œuvre. Avis aux amateurs de réalisme et de romans “durs” !
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